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Nos recommandations pour bien débuter en russe (et progresser plus vite)

Intrigante, mélodieuse, réputée difficile… La langue de Tolstoï fascine et fait peur à la fois. Alors, comment apprendre le russe, notamment lorsque l’on est débutant ? C’est sans doute la question que vous vous posez. Vous avez frappé à la bonne porte ! 1to1PROGRESS vous livre ses précieuses recommandations pour vous lancer plus sereinement. De l’alphabet cyrillique à la prononciation en passant par la grammaire : voici 4 conseils à appliquer dès maintenant.

1- L’alphabet cyrillique s’apprend vite : n’ayez pas peur !

Certaines méthodes de russe vous présentent un contenu en deux versions : 

  • en cyrillique ;
  • et avec une retranscription (souvent approximative) en alphabet latin.

Notre conseil ? Ne vous contentez pas des retranscriptions proposées. Vous devez vous mettre au cyrillique dès le début ! Bien sûr, ces caractères étranges peuvent vous impressionner, mais ils s’apprivoisent plus facilement que ce que l’on pourrait croire. 

Plus vous apprendrez les lettres russes rapidement, plus vite vous pourrez avancer dans votre projet en : 

  • étant en mesure de lire des mots complets (ce qui peut s’avérer indispensable si vous envisagez de voyager en Russie) ;
  • commençant à écrire en russe ;
  • prenant plus de plaisir dans votre formation, car celle-ci vous semblera plus authentique. Après tout, vous êtes là pour apprendre la « vraie » langue russe, non ?

L’alphabet russe se compose de 33 caractères : 21 consonnes, 10 voyelles et 2 signes spécifiques. Nous vous recommandons d’organiser votre approche de la manière suivante : 

1- Familiarisez-vous rapidement avec l’ensemble des lettres et de leur prononciation.

2- Classez-les en 3 catégories : 

  • celles qui s’énoncent « comme en français » (A, K, M, T, etc.) ; 
  • les faux-amis (les caractères qui ressemblent au français, mais se prononcent différemment, comme le B qui se dit [v]) ;
  • et les lettres spécifiques au cyrillique russe (Б, Г, Ж, etc.).

3- Révisez brièvement les lettres du premier groupe, soyez vigilant avec celles qui composent la deuxième, et concentrez l’essentiel de vos efforts sur les caractères de la troisième catégorie.

➡️ Pour aller plus loin : Comment apprendre l’alphabet russe facilement ?

2- Le vocabulaire de base vous tend les bras : lancez-vous !

Une fois l’alphabet cyrillique en poche, il est temps d’acquérir le vocabulaire de base pour former vos premières phrases. À ce sujet, nous avons deux bonnes nouvelles pour vous.

La première, c’est que vous n’aurez pas besoin de maîtriser l’ensemble du dictionnaire pour commencer à parler russe. Dans un premier temps, 500 à 800 mots suffisent pour vous en tirer honorablement dans les situations conversationnelles les plus courantes (se présenter en russe, se rendre dans un magasin, demander son chemin…).

La seconde, c’est qu’une partie des termes usuels sont issus du français. Eh oui ! L’impératrice Elisabeth et sa cour étaient particulièrement francophiles et cela s’en ressent encore aujourd’hui dans la langue russe.

Notre recommandation ? Ne vous contentez pas d’apprendre des listes de vocabulaire que vous trouverez sur Internet. Constituez-vous plutôt les vôtres de manière personnalisée, comportant les mots qui sont indispensables pour vous, et qui répondent à vos objectifs. 

💡 Cet article pourrait aussi vous intéresser : Apprendre le russe : parcours de santé ou parcours du combattant ?

3- La grammaire peut être déroutante : restez serein !

Les déclinaisons, le perfectif, l’imperfectif, les verbes de mouvement, le genre neutre… C’est sûr, la grammaire russe est différente de celle des langues latines. Pour aborder sereinement ce point, vous devrez accepter de « désapprendre » certaines choses pour repartir sur de bonnes bases.

Par exemple, si en français l’ordre des mots dans la phrase est déterminant, ce n’est pas le cas en russe. Il faudra donc procéder à une petite gymnastique cérébrale pour vous familiariser avec cette particularité.

Le plus important est de garder à l’esprit que tout cela n’a rien d’insurmontable, pour peu que l’on y mette du sien et que l’on fasse preuve de patience. 

🔎 À lire aussi : Devenez le Tsar des déclinaisons russes (sans y passer des heures) !

4- La prononciation n’a rien de redoutable : osez parler !

Si l’expression orale est l’un des piliers de l’apprentissage d’une langue, c’est aussi ce qui intimide le plus les futurs polyglottes. À l’origine de ce blocage, on retrouve des craintes comme : 

  • la peur du jugement – « Ma prononciation est nulle, mon interlocuteur va se moquer de moi. » ;
  • ou celle de l’incompréhension – « Avec mon accent français, on ne me comprendra jamais ! ».

Pour gagner confiance à l’oral, vous pouvez perfectionner votre élocution en : 

  • lisant des textes à voix haute ;
  • en vous enregistrant, pour identifier vos axes d’amélioration (ainsi que vos points forts) ;
  • écoutant la prononciation des mots sur des outils comme Google Traduction ;
  • mais aussi et surtout grâce à des conversations avec des natifs russophones.

👉 Nous vous recommandons cet article : Surmonter sa peur de parler une langue : causes et solutions.

Comment apprendre le russe facilement : prenez des cours avec nous !

Réviser son vocabulaire, découvrir les spécificités de la grammaire, travailler sa prononciation : tout cela est bien plus facile à faire lorsque l’on est bien accompagné.

Faites confiance à nos formateurs, tous natifs de la langue qu’ils enseignent. Avec eux, vous bénéficierez de cours de russe pour débutants adaptés à vos objectifs, le tout dans un cadre professionnel et bienveillant. Ну что, поехали ?*

*Alors, c’est parti ?