On peut connaître les règles de grammaire à la perfection, avoir un vocabulaire riche et varié, mais ne pas oser parler anglais. Souvent, cela est dû à un manque de confiance causé par une prononciation approximative. Pour dépasser ce blocage, il est essentiel d’améliorer sa prononciation en anglais. Nous vous dévoilons nos meilleures astuces pour y parvenir ! Comme ce sujet n’est, de prime abord, pas particulièrement divertissant, nous avons décidé d’agrémenter cet article de quelques vidéos et même d’un petit jeu. Enjoy!
Prononciation ou accent, quelle différence ?
Généralement, l’accent est un marqueur géographique. Cela signifie que votre manière de prononcer les sons est typique d’un pays ou d’une région.
La prononciation, en revanche, c’est le fait de parler en utilisant la bonne phonétique et la bonne accentuation.
Il n’y a pas de bon ou de mauvais accent, par contre, il peut y avoir de bonnes et de mauvaises prononciations d’un mot. Peu importe donc que vous choisissiez de parler anglais avec l’accent britannique, américain, écossais (réputé pour sa difficulté), voire même que vous gardiez votre accent français. Ce qui compte, c’est d’apprendre à prononcer les mots de manière à pouvoir vous faire comprendre.
Pour cela, nous vous avons préparé une liste de conseils à mettre en œuvre dès aujourd’hui pour travailler efficacement votre prononciation en anglais.
Apprendre la prononciation des nouveaux mots
Se familiariser avec l’alphabet phonétique international
En anglais, comme dans beaucoup d’autres langues d’ailleurs, vous ne pourrez pas deviner la prononciation d’un mot à partir de son orthographe. Entre les lettres muettes, celles qui s’accentuent et les autres « bizarreries » linguistiques, cela s’avère bien trop compliqué.
Un moyen infaillible de bien apprendre un nouveau mot en anglais est de se pencher sur sa prononciation grâce à l’alphabet phonétique international. Lorsque vous lisez un article de presse par exemple, et que vous tombez sur un mot que vous ne connaissez pas, vous pourrez consulter sa prononciation dans le dictionnaire (en plus de sa définition).
🎲 Petit jeu : pouvez-vous deviner les mots ci-dessous à partir de leur transcription phonétique ? Vous trouverez les réponses à la fin de cet article.
- /ˈdɪkʃ(ə)n(ə)ɹi/
- /ˈæp.əl/
- /klaʊd/
Utiliser Google Traduction
Si vous trouvez l’apprentissage des caractères phonétiques trop fastidieux, il y a d’autres outils à votre disposition pour apprendre à bien prononcer les mots en anglais. Parmi eux se trouve le logiciel de traduction de Google.
Pour connaître la prononciation d’un mot, il vous suffit de le taper dans l’outil de traduction et de cliquer sur le petit haut-parleur. C’est une fonctionnalité peu connue et pourtant fort utile !
Le seul point négatif, c’est que la voix qui lit les mots est un petit peu trop robotique à notre goût. Chez 1to1PROGRESS, nous préférons quand ce sont de vrais formateurs qui aident les apprenants à améliorer leur diction en anglais.
Améliorer sa prononciation générale en anglais
Pratiquer l’écoute et la répétition
Écouter la prononciation des mots sur Google Translation, c’est bien ; essayer de les répéter, c’est mieux ! Eh oui, le meilleur moyen d’améliorer sa prononciation en anglais, c’est de s’entraîner. Pour cela, rien de mieux que la répétition.
Cela permet à votre bouche de maîtriser les mouvements à effectuer pour prononcer les sons de manière correcte. À force de répétition, la mémoire musculaire vous permettra de prononcer le mot en question avec davantage de facilité. N’hésitez pas à articuler de manière exagérée jusqu’à ce que la manière dont vous prononcez le mot en anglais vous vienne naturellement.
Vous pouvez aussi faire cet exercice avec vos chansons préférées, des répliques de films cultes ou encore répéter ce que dit le présentateur de votre émission favorite.
S’enregistrer
On ne se rend pas toujours compte de sa prononciation au moment où l’on parle. Le fait de s’enregistrer et de se réécouter par la suite permet d’avoir un certain recul. Vous pourrez plus facilement identifier les phonèmes qui vous posent problème et les travailler davantage.
Voici par exemple 3 sons anglais qui n’existent pas en français et qui peuvent donc être difficiles à prononcer pour les francophones :
- le [ɹ] ou « r » anglais qui n’a rien à voir avec le « r » français ;
- le [θ] ou « th » comme dans thanks, que les francophones ont tendance à prononcer comme un « t » ;
- le [ð] ou le fameux « th » de the, que nous prononçons souvent comme un « z ».
Travailler sa prononciation et sa confiance avec un natif
Comme nous vous le disions en introduction, la confiance a également un rôle à jouer dans votre aisance à parler anglais et dans votre prononciation. Si vous n’osez pas encore vous jeter à l’eau en discutant avec des amis ou des connaissances anglophones, entraînez-vous avec un formateur.
Il sera le plus à même pour vous aider à surmonter vos blocages et faire de vous un champion de la prononciation. Après tout, vous aider à progresser en anglais, c’est son métier ! En travaillant votre diction avec un professeur d’anglais, vous avez l’avantage d’entendre la bonne prononciation des mots, de pouvoir les répéter et de bénéficier de conseils en direct.
Chez 1to1PROGRESS, tous les formateurs sont natifs de la langue qu’ils enseignent. Ainsi, vous pouvez compter sur eux pour vous accompagner dans tous les aspects de l’apprentissage, y compris l’amélioration de votre prononciation en anglais. Êtes-vous prêts à parler anglais avec aisance et fluidité ?
On ne pouvait pas vous laisser sans vous lancer un petit défi… Saurez-vous prononcer ce virelangue (tongue twister) sans fourcher ? Bonne chance !
Réponses du jeu : 1. dictionary ; 2. apple ; 3. cloud.